Inhibiteurs de la pompe à proton chez les sujets âgés, évaluation des pratiques professionnelles en médecine générale
Author | : Sarah Lafaye de Micheaux |
Publisher | : |
Total Pages | : 0 |
Release | : 2014 |
ISBN-10 | : OCLC:882550578 |
ISBN-13 | : |
Rating | : 4/5 (78 Downloads) |
Download or read book Inhibiteurs de la pompe à proton chez les sujets âgés, évaluation des pratiques professionnelles en médecine générale written by Sarah Lafaye de Micheaux and published by . This book was released on 2014 with total page 0 pages. Available in PDF, EPUB and Kindle. Book excerpt: Introduction : Les Inhibiteurs de la Pompe à Protons constituent un traitement efficace très utilisé. A long terme, ils semblent provoquer des effets indésirables graves et mal connus, surtout pour la personne âgée. Cette classe thérapeutique est fréquemment employée de manière inappropriée. La HAS a donc établi des recommandations de bonne pratique en 2009. Le but de ce travail était de réaliser une évaluation des changements de pratiques professionnelles sur la base de cet outil. Méthodes : Il s'agissait d'une étude prospective en médecine générale, chez les sujets de 75 ans et plus. Des questionnaires ont été attribués, avec un rappel des recommandations à 5 médecins et des questionnaires sans recommandation à 5 autres, par tirage au sort. Le questionnaire permettait d'évaluer les conditions de prescription des IPP, les traitements associés à risque gastrique, et les événements indésirables rencontrés. Le critère de jugement principal était la mise en évidence d'une différence de prescription, par groupe de médecins, avant (1er juin 2012 au 1er janvier 2013) et après mise en place des livrets (1er juin 2013 au 1er janvier 2014), chiffres recueillis auprès de la CPAM de l'Isère. Résultats : 236 questionnaires-patients ont été rempli: 97 questionnaires associés aux recommandations et 139 questionnaires seuls. Il n'a pas été mis en évidence de diminution du nombre de prescriptions d'IPP avant et après notre intervention (p=0,8). L'analyse des questionnaires confirmait qu'il y avait un fort taux de prescription inappropriée (68%). Conclusion : Cette étude suggère une sensibilisation plus adaptée des prescripteurs et une réévaluation plus fréquente des prescriptions.